Les effets du changement climatique sont aujourd’hui visibles : niveau du Rhin en baisse et température de l’eau en hausse, intensité des coulées d’eau boueuse, canicules de plus en plus fréquentes, intensité et fréquence d’épisodes de vents forts ou orages, glissement des périodes de récoltes et de fleuraison…
Le projet de territoire doit aujourd’hui intégrer ces éléments. Il s’agit de penser son développement en s’appuyant sur un modèle vertueux et volontariste. Ce changement de paradigme passera nécessairement par une évolution de nos documents d’urbanisme pour une organisation du territoire plus sobre, moins consommatrice en énergie et moins productrice de gaz à effet de serre, autour de préoccupations de santé publique.
En matière d’énergie, si le SCOTERS représente la moitié de la population départementale, la moitié de la production de logements et la moitié des emplois du département, il représente aussi la moitié de la consommation totale d’énergie du Bas-Rhin. Il consomme plus d’énergie qu’il n’en produit localement. Environ 10% de la consommation sont néanmoins couverts par les EnR en 2012, suivant que l’on prenne en compte l’hydraulique ou non.