Le territoire du SCOTERS représente un nœud en matière de mobilité (route, fer, eau) de niveau européen. De plus, la polarisation est forte au niveau local avec la convergence des infrastructures départementales de transport vers le centre de Strasbourg.
Le sujet des mobilités a toujours été très structurant pour appréhender le développement et l’aménagement du territoire. Le SCOTERS doit en effet garantir son accessibilité et le bon fonctionnement des flux vers et au sein de son territoire, qui représentent un fort vecteur d’attractivité :
- de la grande échelle des corridors européens (enjeu métropolitain),
- aux liaisons avec les territoires voisins (liaison via les infrastructures routières et transports en commun, logistique, etc.),
- ainsi qu’à l’accès aux emplois et aux services dans la proximité (politiques de mobilité en faveur des modes actifs par exemple).
L’armature urbaine en vigueur depuis 2006, complétée en 2012, s’appuie fortement sur le réseau de transport en commun. Les réflexions en cours (révision) portent la mobilité comme la trame essentielle et support du projet d’aménagement du territoire du SCOTERS.
Les mobilités sont aujourd’hui plus que jamais au cœur du projet de territoire, considérant :
- les évolutions locales et leur impact sur le fonctionnement du territoire : la Zones à Faibles Émissions (ZFE) de l’Eurométropole de Strasbourg, la mise en service de nouvelles infrastructures routières tels que le COS (Contournement Ouest de Strasbourg), les réseaux cyclables ou encore le futur REM (Réseau Express Métropolitain) ferré et routier
- les enjeux d’une mobilité plus durable face aux enjeux de santé, de consommation d’énergie voire de précarité
Quand bien même le nombre de déplacements/jour/personne tend à diminuer (voir résultats de l’EMA – enquête ménages allégée – 2019) l’augmentation de la circulation routière et de la dépendance à la voiture restent des réalités (près d’un million de voitures supplémentaires en 20 ans, 72% des km parcourus le sont en voiture individuelle).